Embolie pulmonaire

Malgré d’importants progrès réalisés, l’embolie pulmonaire reste fréquente et parfois mortelle.
Elle complique environ une phlébite sur deux.
L’embolie pulmonaire correspond à la migration d’un thrombus (caillot) formé dans le réseau veineux (le plus souvent des membres inférieurs) vers la circulation artérielle pulmonaire où il se retrouve piégé.

Causes

Toutes les circonstances favorisant l’immobilisation et l’alitement prolongés s’accompagnent d’une stase sanguine, c’est-à-dire un ralentissement de la circulation, favorisant la formation de thrombus. Tout acte chirurgical comporte un risque de thrombose veineuse profonde, particulièrement la chirurgie gynéco-obstétricale, la chirurgie orthopédique, les immobilisations plâtrées et la chirurgie des pathologies cancéreuses.

Il existe également des anomalies sanguines constitutionnelles ou acquises chez certaines personnes, qui prédisposent à la survenue de pathologies thrombo-emboliques veineuses.

Les signes

L’obstruction d’une ou de plusieurs branches de l’artère pulmonaire s’accompagne de douleur thoracique, d’essoufflement (dyspnée), d’une accélération de la fréquence cardiaque (tachycardie), d’une toux irritative avec parfois crachat sanglant.

Diagnostic  et traitement

Embolie

Le diagnostic d’embolie pulmonaire fait appel à différents examens, tels que l’Angioscann thoracique ou la Scintigraphie pulmonaire. La réalisation d’une échographie cardiaque a une valeur pronostique importante qui permet dans le même temps d’évaluer la sévérité de l’embolie pulmonaire, en appréciant sa répercussion sur les cavités cardiaques droites. Enfin, un écho-Doppler veineux des membres inférieurs est systématiquement réalisé, à la recherche d’une phlébite. Une hospitalisation est nécessaire et le traitement médical est à base d’anticoagulants.